© Maya Vincent
En préalable à ce sujet visant à décliner quelques options thérapeutiques face aux troubles anxieux rencontrés dans un contexte d’addiction, il est important de rappeler le phénomène de circularité qui nous est familier dans l’approche systémique de cette problématique. A savoir que si nombre de conduites addictives sont indéniablement la conséquence de consommations répétées, destinées à apporter de l’apaisement là où préalablement des peurs étaient prégnantes, en retour ces conduites addictives une fois installées sont également génératrices d’anxiété. Cette boucle de rétroaction peut accroître les affects dépressifs eux aussi très courants.
Aussi, le traitement des conduites addictives permet à lui seul dans bien des cas, si ce n’est de faire disparaître les troubles anxieux, en tout cas les temporiser très nettement. Le fait que, selon la majorité des études épidémiologiques, l’on retrouve une comorbidité supérieure à 50 % entre addiction et anxiété, justifie pleinement que nous interrogions la relation existante entre ces troubles et la manière dont nous pouvons les appréhender. Certes, le sujet est vaste et nécessiterait de croiser et de conjuguer bien des concepts pour prétendre à plus d’exhaustivité.
En premier lieu, rappelons un aspect peut-être un peu moins développé, à savoir que la présence de troubles addictifs est susceptible de ralentir voire de figer dans des cas plus sévères un individu dans son développement psychoaffectif en ne lui permettant pas de traiter certains événements de vie. On peut faire référence à Bruno Dubos quand il évoque la présence d’âges clandestins chez les patients traités pour une addiction. Par exemple, le développement de la jeune femme anorexique semble s’être arrêté et ce qu’elle donne à voir ou la façon avec laquelle elle s’exprime, traduisent une maturité affective nettement en deçà de son âge officiel. Elle n’accède pas à la féminité, et si elle en emprunte à la limite quelques codes, ceux-ci semblent relever davantage du mime et trahissent un manque d’authenticité. De même, un homme de 55 ans fumant du cannabis en cachette aura tout, par exemple, des attributs de l’adolescent, jusque dans sa tenue vestimentaire. Encouragé à prendre son indépendance par quelques amis, il se sent dans l’incapacité de quitter ses parents, effrayé tout autant à la perspective de les voir disparaître que d’assumer seul des responsabilités... d’adulte. Sans que nous ayons systématiquement à réaliser des observations aussi flagrantes, nous constaterons dans bien des cas que des individus présentant une addiction vont témoigner de comportements et de peurs qui sont le reflet d’un autre âge, autrement dit d’un cycle de vie qu’on pourrait supposer antérieur. Si l’individu présente également des troubles de l’attachement, ce qui est un cas de figure très courant chez ces patients, on mesure à quel point les processus de maturation et de résilience sont profondément entravés. Dépression latente, deuils non résolus, troubles psychosomatiques sont comme tenus à distance, suspendus grâce ou à cause de la focalisation hypnotique sur l’objet de consommation et des effets en retour tantôt sédatifs, excitateurs ou perturbateurs. Le patient a mis en place une nouvelle homéostasie, certes des plus précaires, où les seuls paramètres semblent se résumer à lui-même, au produit et à la relation qu’ils entretiennent. En coulisse cependant, des scénarios de maltraitance, des vécus abandon - niques continuent d’oeuvrer à torpiller toutes les autres formes de relations vivantes, afin de rendre la plus exclusive possible une relation au produit « faussement » sécure. Nous pourrions nous contenter de décrire le lien entre les troubles anxieux et les addictions de la façon suivante. Un individu, en souffrance, en viendrait à une période de sa vie à répéter, pour se soulager, des tentatives de solution, plus ou moins renforcées socialement, produisant des effets psychoactifs en revanche efficaces, en vue de juguler des peurs. Ces dernières peuvent concerner un objet en particulier, être contextualisées dans le temps et dans l’espace, ou apparaître plus diffuses dans la sphère existentielle. Je me permets de renvoyer le lecteur aux classifications portant sur les troubles anxieux pour apprécier la diversité des cas de figure.
Dans cette boucle, ce qui va nous intéresser n’est pas l’efficacité prétendue de la « solution addictive » sur les troubles anxieux... car elle est malheureusement avérée à court terme, c’est-à-dire au moment où il est exposé au stimulus anxiogène ou craint d’y être, et même si le patient pressent parfois le piège plus grand dans lequel il est en train de s’enliser, a-t-il d’autres choix ? Nous porterons plutôt notre attention sur le fait que ces tentatives de solutions, outre leurs effets délétères sur l’organisme dans la plupart des addictions, ont aussi comme particularité tout à fait nuisible de rendre la relation humaine facultative pour ne pas dire accessoire. Quand bien même elles peuvent créer l’illusion de la rencontre, voire même du partage, ici ou là dans des lieux où les uns et les autres se rassemblent pour consommer, il n’existe en réalité aucun lien autre que fonctionnel. Ces conduites engendrent tôt ou tard de l’exclusion. En effet, c’est la relation à l’objet consommé avec impériosité et avidité qui dicte finalement les règles du jeu, le cours de la vie, tout le reste, y compris et particulièrement la dimension humaine, faisant office de décor interchangeable à souhait.
En pratique clinique, nous nous baserons sur les intentions du patient tandis qu’il ne semble plus disposer ou si peu du mode d’emploi pour traverser les composantes émotionnelles pénibles propres à telle ou telle autre situation. Après avoir questionné la fonction recherchée de la relation à l’objet de l’addiction, nous pourrons ajuster la posture thérapeutique et déployer des stratégies susceptibles de faire émerger des alternatives qui permettront au patient de sortir de l’emprise du processus addictif depuis un scénario de maltraitance pour entrer dans un processus coopé - ratif et ouvert à la possibilité de réaliser de nouveaux choix libres et assumés en relation avec son environnement.
Mais n’oublions pas, dans tous les cas de figure, si la dépendance est installée vis-à-vis d’une substance psychoactive, qu’on ne pourra pas ou rarement faire l’économie d’un sevrage voire parfois d’un travail de rééducation chez certains patients, tant des schémas d’habitudes auront été installés autour de l’addiction, dans un contexte social et relationnel qui se sera parfois considérablement appauvri. Beaucoup de patients sont convaincus malgré eux, en effet, qu’il n’est guère possible de mettre un terme à leurs consommations, à plus forte raison s’ils craignent d’avoir à composer ensuite avec une vie empiétée, parsemée de craintes et autres sentiments désagréables. Il y a un doute intime et profond, non conscient certainement pour partie, de pouvoir vivre détaché de la conduite addictive, même si cette dernière impose davantage la survie que la vie elle-même. En effet, elle fait dévier la personne de sa trajectoire, des choix de vie, des rôles sociaux qu’elle a à coeur d’assumer. Mais cette conduite se caractérise également par son accessibilité et sa constance et elle acquiert à ce titre une force, une épaisseur, qui recouvrent progressivement la diversité des ressources du patient, rendues plus aléatoires.
Illustrons le point précédent de façon très concrète avec cette progression « accélérée » dans le monde de l’addiction... Je joue pour me détendre, mon intention étant par exemple de me soulager de mes tensions et inquiétudes, et le jeu se présente comme un moyen d’y parvenir. Je joue parce que j’ai besoin de me soulager... le jeu commence à s’imposer comme une ressource, externe bien entendu, qui exclut progressivement les autres options... pour me soulager, je dois jouer... le comportement du jeu ne peut plus alors se désolidariser de l’intention, allons même plus loin, il la recouvre aussitôt qu’elle apparaît... Je joue parce que j’ai besoin de jouer... là se crée un système autonome contenu dans l’entité addiction, dans lequel le jeu à présent dicte sa loi et se substitue à l’intention qui, elle, est mise à distance... je joue... je joue... je joue... et plus je joue, plus ma vision du monde et de la place que j’y occupe s’étiole. Au début, le croupier, le patron du PMU étaient encore des individus au service d’une intention exprimée par un comportement dans le répertoire du patient... dorénavant le croupier, les autres joueurs, deviennent peu à peu des automates pour devenir une prolongation de la conduite addictive mais avec un visage humain qui fait imaginer peut-être encore un temps au patient qu’il est en lien.
La plupart des patients, qu’ils critiquent ouvertement ou non leur conduite addictive, vont témoigner d’une recherche de soulagement. Ceci ne nous en apprendra guère dans un premier temps sur la fonction attendue de l’acte même de consommer. Il nous faudra distinguer notamment trois cas de figure.
Certains patients vont exprimer une recherche d’anxiolyse. La con - sommation aurait en quelque sorte une fonction « médicamenteuse », ayant pour but d’apaiser la peur, par exemple, ou du moins de la rendre tolérable. Bref, le patient a trouvé une solution pour amoindrir son anxiété et il s’y est naturellement engouffré. Et cela lui a « coûté cher » finalement. Il s’agira avec ce patient de lui reconnaître la légitimité d’avoir cherché, trouvé et expérimenté cette solution, d’entendre éventuellement sa déception, et de lui faire contacter et amplifier toutes les exceptions vivantes dans lesquelles il peut restaurer un sentiment de sécurité dans la relation à l’autre afin de s’affranchir de sa « solution addictive ». Si nous nous accordons généralement à considérer que l’alliance thérapeutique entre patient et thérapeute est nécessaire, non pas comme un préalable mais parfois comme une finalité, c’est bien parce qu’en elle-même elle pourra déjà corriger bien des malentendus quant à la difficulté de se sentir en sécurité et de se révéler librement dans son rapport à l’autre. A condition, toutefois aussi, que cette relation thérapeutique soit un tremplin pour permettre à l’individu de conquérir son autonomie, de s’affranchir éventuellement de l’objet de son addiction et de tisser de nouveaux liens avec son entourage dans son contexte de vie.
Pour lire la suite de l’article et commander ce Hors-Série n°15 de la Revue Hypnose & Thérapies Brèves
Aussi, le traitement des conduites addictives permet à lui seul dans bien des cas, si ce n’est de faire disparaître les troubles anxieux, en tout cas les temporiser très nettement. Le fait que, selon la majorité des études épidémiologiques, l’on retrouve une comorbidité supérieure à 50 % entre addiction et anxiété, justifie pleinement que nous interrogions la relation existante entre ces troubles et la manière dont nous pouvons les appréhender. Certes, le sujet est vaste et nécessiterait de croiser et de conjuguer bien des concepts pour prétendre à plus d’exhaustivité.
En premier lieu, rappelons un aspect peut-être un peu moins développé, à savoir que la présence de troubles addictifs est susceptible de ralentir voire de figer dans des cas plus sévères un individu dans son développement psychoaffectif en ne lui permettant pas de traiter certains événements de vie. On peut faire référence à Bruno Dubos quand il évoque la présence d’âges clandestins chez les patients traités pour une addiction. Par exemple, le développement de la jeune femme anorexique semble s’être arrêté et ce qu’elle donne à voir ou la façon avec laquelle elle s’exprime, traduisent une maturité affective nettement en deçà de son âge officiel. Elle n’accède pas à la féminité, et si elle en emprunte à la limite quelques codes, ceux-ci semblent relever davantage du mime et trahissent un manque d’authenticité. De même, un homme de 55 ans fumant du cannabis en cachette aura tout, par exemple, des attributs de l’adolescent, jusque dans sa tenue vestimentaire. Encouragé à prendre son indépendance par quelques amis, il se sent dans l’incapacité de quitter ses parents, effrayé tout autant à la perspective de les voir disparaître que d’assumer seul des responsabilités... d’adulte. Sans que nous ayons systématiquement à réaliser des observations aussi flagrantes, nous constaterons dans bien des cas que des individus présentant une addiction vont témoigner de comportements et de peurs qui sont le reflet d’un autre âge, autrement dit d’un cycle de vie qu’on pourrait supposer antérieur. Si l’individu présente également des troubles de l’attachement, ce qui est un cas de figure très courant chez ces patients, on mesure à quel point les processus de maturation et de résilience sont profondément entravés. Dépression latente, deuils non résolus, troubles psychosomatiques sont comme tenus à distance, suspendus grâce ou à cause de la focalisation hypnotique sur l’objet de consommation et des effets en retour tantôt sédatifs, excitateurs ou perturbateurs. Le patient a mis en place une nouvelle homéostasie, certes des plus précaires, où les seuls paramètres semblent se résumer à lui-même, au produit et à la relation qu’ils entretiennent. En coulisse cependant, des scénarios de maltraitance, des vécus abandon - niques continuent d’oeuvrer à torpiller toutes les autres formes de relations vivantes, afin de rendre la plus exclusive possible une relation au produit « faussement » sécure. Nous pourrions nous contenter de décrire le lien entre les troubles anxieux et les addictions de la façon suivante. Un individu, en souffrance, en viendrait à une période de sa vie à répéter, pour se soulager, des tentatives de solution, plus ou moins renforcées socialement, produisant des effets psychoactifs en revanche efficaces, en vue de juguler des peurs. Ces dernières peuvent concerner un objet en particulier, être contextualisées dans le temps et dans l’espace, ou apparaître plus diffuses dans la sphère existentielle. Je me permets de renvoyer le lecteur aux classifications portant sur les troubles anxieux pour apprécier la diversité des cas de figure.
Dans cette boucle, ce qui va nous intéresser n’est pas l’efficacité prétendue de la « solution addictive » sur les troubles anxieux... car elle est malheureusement avérée à court terme, c’est-à-dire au moment où il est exposé au stimulus anxiogène ou craint d’y être, et même si le patient pressent parfois le piège plus grand dans lequel il est en train de s’enliser, a-t-il d’autres choix ? Nous porterons plutôt notre attention sur le fait que ces tentatives de solutions, outre leurs effets délétères sur l’organisme dans la plupart des addictions, ont aussi comme particularité tout à fait nuisible de rendre la relation humaine facultative pour ne pas dire accessoire. Quand bien même elles peuvent créer l’illusion de la rencontre, voire même du partage, ici ou là dans des lieux où les uns et les autres se rassemblent pour consommer, il n’existe en réalité aucun lien autre que fonctionnel. Ces conduites engendrent tôt ou tard de l’exclusion. En effet, c’est la relation à l’objet consommé avec impériosité et avidité qui dicte finalement les règles du jeu, le cours de la vie, tout le reste, y compris et particulièrement la dimension humaine, faisant office de décor interchangeable à souhait.
En pratique clinique, nous nous baserons sur les intentions du patient tandis qu’il ne semble plus disposer ou si peu du mode d’emploi pour traverser les composantes émotionnelles pénibles propres à telle ou telle autre situation. Après avoir questionné la fonction recherchée de la relation à l’objet de l’addiction, nous pourrons ajuster la posture thérapeutique et déployer des stratégies susceptibles de faire émerger des alternatives qui permettront au patient de sortir de l’emprise du processus addictif depuis un scénario de maltraitance pour entrer dans un processus coopé - ratif et ouvert à la possibilité de réaliser de nouveaux choix libres et assumés en relation avec son environnement.
Mais n’oublions pas, dans tous les cas de figure, si la dépendance est installée vis-à-vis d’une substance psychoactive, qu’on ne pourra pas ou rarement faire l’économie d’un sevrage voire parfois d’un travail de rééducation chez certains patients, tant des schémas d’habitudes auront été installés autour de l’addiction, dans un contexte social et relationnel qui se sera parfois considérablement appauvri. Beaucoup de patients sont convaincus malgré eux, en effet, qu’il n’est guère possible de mettre un terme à leurs consommations, à plus forte raison s’ils craignent d’avoir à composer ensuite avec une vie empiétée, parsemée de craintes et autres sentiments désagréables. Il y a un doute intime et profond, non conscient certainement pour partie, de pouvoir vivre détaché de la conduite addictive, même si cette dernière impose davantage la survie que la vie elle-même. En effet, elle fait dévier la personne de sa trajectoire, des choix de vie, des rôles sociaux qu’elle a à coeur d’assumer. Mais cette conduite se caractérise également par son accessibilité et sa constance et elle acquiert à ce titre une force, une épaisseur, qui recouvrent progressivement la diversité des ressources du patient, rendues plus aléatoires.
Illustrons le point précédent de façon très concrète avec cette progression « accélérée » dans le monde de l’addiction... Je joue pour me détendre, mon intention étant par exemple de me soulager de mes tensions et inquiétudes, et le jeu se présente comme un moyen d’y parvenir. Je joue parce que j’ai besoin de me soulager... le jeu commence à s’imposer comme une ressource, externe bien entendu, qui exclut progressivement les autres options... pour me soulager, je dois jouer... le comportement du jeu ne peut plus alors se désolidariser de l’intention, allons même plus loin, il la recouvre aussitôt qu’elle apparaît... Je joue parce que j’ai besoin de jouer... là se crée un système autonome contenu dans l’entité addiction, dans lequel le jeu à présent dicte sa loi et se substitue à l’intention qui, elle, est mise à distance... je joue... je joue... je joue... et plus je joue, plus ma vision du monde et de la place que j’y occupe s’étiole. Au début, le croupier, le patron du PMU étaient encore des individus au service d’une intention exprimée par un comportement dans le répertoire du patient... dorénavant le croupier, les autres joueurs, deviennent peu à peu des automates pour devenir une prolongation de la conduite addictive mais avec un visage humain qui fait imaginer peut-être encore un temps au patient qu’il est en lien.
La plupart des patients, qu’ils critiquent ouvertement ou non leur conduite addictive, vont témoigner d’une recherche de soulagement. Ceci ne nous en apprendra guère dans un premier temps sur la fonction attendue de l’acte même de consommer. Il nous faudra distinguer notamment trois cas de figure.
Certains patients vont exprimer une recherche d’anxiolyse. La con - sommation aurait en quelque sorte une fonction « médicamenteuse », ayant pour but d’apaiser la peur, par exemple, ou du moins de la rendre tolérable. Bref, le patient a trouvé une solution pour amoindrir son anxiété et il s’y est naturellement engouffré. Et cela lui a « coûté cher » finalement. Il s’agira avec ce patient de lui reconnaître la légitimité d’avoir cherché, trouvé et expérimenté cette solution, d’entendre éventuellement sa déception, et de lui faire contacter et amplifier toutes les exceptions vivantes dans lesquelles il peut restaurer un sentiment de sécurité dans la relation à l’autre afin de s’affranchir de sa « solution addictive ». Si nous nous accordons généralement à considérer que l’alliance thérapeutique entre patient et thérapeute est nécessaire, non pas comme un préalable mais parfois comme une finalité, c’est bien parce qu’en elle-même elle pourra déjà corriger bien des malentendus quant à la difficulté de se sentir en sécurité et de se révéler librement dans son rapport à l’autre. A condition, toutefois aussi, que cette relation thérapeutique soit un tremplin pour permettre à l’individu de conquérir son autonomie, de s’affranchir éventuellement de l’objet de son addiction et de tisser de nouveaux liens avec son entourage dans son contexte de vie.
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DAVID VERGRIETE
Psychologue, pratique les thérapies brèves et l’hypnose au sein du service addictologie de la clinique de la Mitterie située à Lomme (59). Titulaire d’un DU Addictions comportementales Université Paris Sud, certifié HTSMA. Formateur au DU d’Hypnose médicale de la Faculté de médecine de Lille, enseigne également auprès de l’Espace du Possible à Tournai et de Formation Evolution Synergie à Avignon.
Commandez le Hors-Série Peurs et Phobies n°15 de la Revue Hypnose & Thérapies Brèves
Cet ouvrage de 228 pages permet de comprendre les contextes relationnels favorisant les peurs et les phobies. « Le thérapeute, souligne Julien Betbèze, rédacteur en chef, est invité à découvrir une clinique fine qui passe par la différenciation entre trauma et situation angoissante, entre angoisse d’anticipation sans trauma et angoisse d’anticipation post-traumatique. » Vera Likaj, coordinatrice de l’ouvrage, a pensé ce numéro dans une approche plurielle et collaborative : des outils différents, des sensibilités uniques dans des cliniques parfois bien singulières revisitant la peur avec des lunettes culturelles chaque fois nouvelles.
« J’invite le lecteur, nous dit-elle, à parcourir les articles avec l’œil de l’anthropologue, curieux et discret, s’émerveillant des différences qui viennent nourrir toutes nos rencontres thérapeutiques. »
Au sommaire :
- Editorial : Peurs et phobies. L’hypnose comme levier de changement. Julien Betbèze
- Editorial : Et l’insouciance dans tout ça ? Vera Likaj
- Peurs traumatiques, peurs anticipatoires. Eric Bardot
- Peurs et risques psychosociaux au travail. Maxime Bellego
- Phobies. Et autres peurs ancrées. Jean-Marc Benhaiem
- Angoisse et hypnose en gériatrie. Jérôme Bocquet
- La peur de soi dans le processus de guérison. Pascale Chami
- La contrainte comme levier de changement ? Olivier Cottencin
- Croyances et anxiété. Yves Doutrelugne
- Faire corps avec la peur. La clinique de l’étrange. Nathalie Lampole
- Du lâche au héros. Revenir doucement à soi-même. Vera Likaj
- La peur de la peur. Retrouver des sensations qui nous guident. Emmanuel Malphettes
- Thérapie brève des phobies. Courtes réflexions. Dominique Megglé
- Peurs à l’école. Emmanuelle Piquet
- L’hypnose, un outil de gestion des phobies. Que nous apprend la recherche ? Audrey Vanhaudenhuyse et Marie-Elisabeth Faymonville
- Addictions et anxiété. David Vergriete
Tous les Hors-Séries de la Revue sont commandables sur le site www.hypnose-therapie-breve.org
« J’invite le lecteur, nous dit-elle, à parcourir les articles avec l’œil de l’anthropologue, curieux et discret, s’émerveillant des différences qui viennent nourrir toutes nos rencontres thérapeutiques. »
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- Editorial : Peurs et phobies. L’hypnose comme levier de changement. Julien Betbèze
- Editorial : Et l’insouciance dans tout ça ? Vera Likaj
- Peurs traumatiques, peurs anticipatoires. Eric Bardot
- Peurs et risques psychosociaux au travail. Maxime Bellego
- Phobies. Et autres peurs ancrées. Jean-Marc Benhaiem
- Angoisse et hypnose en gériatrie. Jérôme Bocquet
- La peur de soi dans le processus de guérison. Pascale Chami
- La contrainte comme levier de changement ? Olivier Cottencin
- Croyances et anxiété. Yves Doutrelugne
- Faire corps avec la peur. La clinique de l’étrange. Nathalie Lampole
- Du lâche au héros. Revenir doucement à soi-même. Vera Likaj
- La peur de la peur. Retrouver des sensations qui nous guident. Emmanuel Malphettes
- Thérapie brève des phobies. Courtes réflexions. Dominique Megglé
- Peurs à l’école. Emmanuelle Piquet
- L’hypnose, un outil de gestion des phobies. Que nous apprend la recherche ? Audrey Vanhaudenhuyse et Marie-Elisabeth Faymonville
- Addictions et anxiété. David Vergriete
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